Lundi 4 Décembre 2023

_Andrea

Je suis frigorifié en arrivant à la maison, Orlane est en train de regarder la télé avec Valentina et ma femme n’est pas dans mon champ de vision. 
Les deux fillettes me saluent, Orlane est plus distante depuis notre altercation il y a deux semaines, ce qui me peine beaucoup. Je pars à la recherche de ma tendre épouse.

- Lexie, où es-tu, tesoro ?

Pour seule réponse, le silence de la maison. Je retrouve la brune se tenant le ventre, appuyée contre un mur dans la chambre de notre fils.

- Qu’est-ce que tu fais ?

- J’essaie de me détendre ça se voit non ! 

- Tu es sûr que tout va bien ? 

- Oui, c’est juste quelques contractions.

Elle est la mieux placée pour savoir si ça va ou non, après avoir repris son souffle, j’ai le droit à un baiser. 

Après le repas, je raccompagne Valentina jusque chez elle et part faire un tour avec Ryuk, qui comme moi aurait bien préféré rester à la maison. Nous marchons quelques grosses minutes quand mon portable sonne. 

- Qu’est-ce qu’il y a principessa ? 

- Papa, reviens vite à la maison, c’est maman, je crois qu’elle va accoucher ! 

- J’arrive ! Reste bien avec elle ! 

C’est en courant que nous terminons la balade. À bout de souffle je découvre ma femme en train de se tordre de douleur. 

- Putain ça fait un mal de chien.

- J’ai mis toutes les affaires dans la voiture papa ! 

Je suis tellement fier d’elle, ma si grande fille, je caresse sa joue affectueusement. 

- C’est bien ma grande, allez monte, on va commencer par te déposer chez mamie. 

- Je vais jamais réussir à tenir jusque-là ! 

J’aide Lexie à s’installer dans la voiture et nous partons. Une fois arrivés à l’hôpital, elle est rapidement prise en charge, elle n’est pas assez dilatée pour commencer le travail, mais on peut lui administrer une péridurale. 

- Putain, il fout quoi leur anesthésiste ? J’en peux plus, je ressens ces contractions dans les reins, t’imagines pas à quel point ça me démonte bordel. 

Je n’ai jamais entendu autant de jurons de la bouche de ma femme. Elle gémit de douleur et je ne peux que me contenter d’être présent pour elle et surtout de ne pas dire un mot de travers. Sienna avait bien failli m’étriper ce jour-là ! 

Mardi 5 Décembre 2023

Pour Orlane, les longues heures de travail, ont fini par épuiser Lexie et le bébé, ce qui lui a valu une césarienne d’urgence, mais pour notre fils, les choses se présentent plutôt bien pour le moment. Une sage-femme vient vérifier la dilatation de son col régulièrement et Lexie en profite pour se reposer entre temps.

- Va chercher la sage-femme, je sens que c’est le moment.

- Tu es certaine ? Elle est passée il n’y a pas 15 minutes, tu…

Elle saisit violemment le col de mon haut et me tire vers elle.

- Va. Chercher. La. Sage. Femme. 

- Tout de suite amore mio ! 

Lexie me relâche et je m’exécute. Quand la sage-femme arrive elle confirme qu’elle voit les cheveux de notre fils et la jolie brune me lance ce regard « je te l’avais dit », je préfère me faire tout petit. Ma main dans celle de ma femme, je l'encourage et après quelques poussées, elle attrape notre fils qui pousse son premier cri. 
Comme pour Chiara, je coupe le cordon et rejoins Lexie qui tient notre bout de chou contre elle.

- Bienvenue parmi nous Matteo !

Nous sommes tous les deux en train de pleurer de bonheur, je repense à Sienna et ma fille, j’espère qu’elles sont heureuses pour moi. 

Deux mois plus tard 

Lundi 12 Février 2024

Le silence qui règne dans la maison à mon arrivée me laisse un peu inquiet, avec un nouveau-né, une adolescente et une femme, cela n’arrive pas souvent. Pour éviter de me faire engueuler si Matteo dort, je parcours la bâtisse à la recherche de ma famille sans faire de bruit. La chambre de ma fille est vide, plutôt étonnant pour un soir de semaine, je vais alors à l’étage. Mon oreille contre la porte de mon fils pas un bruit non plus, je continue mon petit bonhomme de chemin jusqu’à la chambre conjugale. 
Je découvre en ouvrant la porte, des bougies, beaucoup de bougies, je sursaute quand Lexie me surprend dans mon dos.

- Vous êtes en retard monsieur Moretti !

Elle referme la porte derrière moi et je reste coi devant ma femme, dans un long gilet qui laisse apparaître un sous-vêtement, tout ce qu’il y a de plus illégal en termes de tenue vestimentaire pour un homme qui n’a pas touché sa femme depuis bien des semaines. 

- Tu as perdu ta langue amore mio ?

Coquine, un de ses doigts se pose sur mon torse pour glisser jusqu’à mon entre-jambe qu’elle saisit dans la paume de sa main. 

- Une partie de ton corps au moins…

Je l’embrasse sans préavis, fiévreusement, elle me rend fou d’elle quoi qu’elle fasse, j’aime cette femme plus que de raison. 

- Con calma, piano ! Tu ne prends pas le temps de déballer ton cadeau avec amour ?

- Au diable le romantisme, ce soir, je vais te baiser, on verra pour le chocolat et les fleurs une autre fois !

Un éclat de rire résonne dans la pièce... si belle quand elle rit ! 

- Bon ça me va aussi ! Mais vas-y doucement quand même…

- Je prendrais toujours soin de toi, gattina !

Un sourire étincelant sur le visage… si belle quand elle sourit !
La passion de nos baisers nous transporte dans un état de transe où le désir est maître. Je me dépêche de lui retirer tout cet attirail, aussi excitant qu’il soit, ce soir, je n’ai aucune patience. Une teinte grenat colore ses pommettes… si belle quand elle rougit !
Je la porte jusque sur notre lit où pendant que je me déshabille, ma femme laisse promener sa main sur ses petits seins ronds, son ventre encore marqué par sa récente grossesse puis s’arrête juste sur son sexe. Lexie n’est plus la timide femme que j’ai rencontrée, maintenant elle est sûre d’elle. Pressé, je bataille avec ma ceinture pendant qu’elle se caresse, impatient, je me prends les pieds dans mon jean et me retrouve le cul au sol. Lexie se marre.

- Fais attention, tu vas réveiller Matteo ! 

- Rigole bien petite peste, parce que dans cinq minutes, tu rigoleras moins ! 

Mais elle continue de rire, tout en n’arrêtant pas ses caresses. Ce regard, intense qui ne quitte pas le mien… si belle quand elle me défie !
Je me joins rapidement à la fête en m’emparant de sa bouche douce et pulpeuse. Avec tendresse, elle saisit ma main et la pose sur son corps bouillant. 

- J'avais tant besoin de tes mains sur mon corps. Ce soir, je ne veux pas être une mère, je veux être ta putain.

- Amore mio, tu es la femme parfaite, je vais m’employer à satisfaire tous tes désirs ! 

Et je m’y emploie, elle m'a donné la famille que je n’espérais plus avoir, elle embellit ma vie chaque jour. Sous mon corps, je lui fais danser une salsa endiablée la laissant transpirante et haletante.
Ses gémissements s’accentuent… si belle quand elle jouit !

/!\ Images bonus - Soft /!\

Samedi 30 Mars 2024

C’est le grand jour, ma petite princesse a treize ans aujourd’hui. Je suis le premier debout, grâce à Matteo, je lui donne son biberon avant de le recoucher puis d'aller faire le petit-déjeuner. Tout est presque prêt quand Lexie vient à ma rencontre. 

- Hum, ça sent super bon, bonjour toi ! 

- Buongiorno amore mio ! 

J’ai le droit à mon baiser du matin quand Orlane nous rejoint, encore ensommeillée.

- Buongiorno principessa ! Buon compleanno ! 

- Joyeux anniversaire ma chérie ! 

- Merci ! 

Un sourire radieux éclaire son visage, je m’approche d’elle avant de m’emparer d'un dossier. Cela fait des semaines entière que j’attends le bon moment pour le lui annoncer, aujourd’hui me semble être le bon, enfin, j’espère. 

- J’ai quelque chose de particulier à te dire aujourd’hui.

- Ah oui, c’est quoi ?

- Principessa, mon sang ne coule pas dans tes veines, mais pour moi, il n’y aura jamais de différence entre ton frère et toi…

- Je sais… 

Je sais même qu’elle s’en veut encore pour les mots qu’elle m’a dit il y a quelques mois, mais c’est du passé, quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise, c’est ma petite princesse ! 

- Tant mieux ! Mais ça fait quelques mois que j’ai lancé ceci, une procédure d’adoption ! 

Son regard interrogateur, elle me fixe, puis sa mère avant de reprendre la parole.

- Tu m’adoptes ? 

- Si ! Je ne remplacerai jamais ton père, mais en plus d’être une Bennett, tu es une Moretti maintenant toi aussi ! 

Orlane me prend dans ses bras, je l’entends renifler dans mon cou. Elle pourrait me briser la nuque tant elle serre fort, je sens mes émotions m’envahir, mais je ne vais pas pleurer devant ma femme et ma fille, pas aujourd’hui. 

- Merci papa ! Je t’aime !

- Je t’aime aussi ma petite principessa ! 

- Et maman dans tout ça ?

Lexie se joint à notre câlin débordant d’amour, nous sommes une famille complète, à un détail près, il manque notre fils, qui justement commence à pleurer à l’étage. Ma femme monte s’occuper de lui pendant que je reste en bas avec notre fille.

- Ça te fait plaisir ? 

- Beaucoup ! Même si je sais que tu m’aimes comme ta fille…

- Tu es ma fille !

- Je te remercie ! Je suis contente que maman t’ait trouvé, j’aime notre famille.

Moi aussi et pour rien au monde je n’échangerai ça, je dépose un baiser sur son front avant d’aller nous installer pour manger. Lexie arrive avec Matteo, automatiquement, je pose sur eux trois, un regard adorateur. 

Si vous ne connaissez pas, je vous invite à écouter cette chanson ♥